Première chronique, un très bon CD...
(Ici d’ailleurs)
Un son pop plutôt éclectique, une moustache à la
Bonnie Prince Billy, on croirait Barth anglais, mais il n’en est rien,
il reste français, et on en est fier. Avec un talent certain, il montre
son habileté à mélanger rythmes pop, dub et autres styles psychés et
épurés. S’inspirant brillamment des Beatles, il sait jouer avec sa voix
suave et douce tout en exacerbant nos sens avec des textes bien à lui.
Sur son deuxième album Under the trampoline, Barth abandonne sa chambre
pour enregistrer en studio, et cela lui réussit. On l’écoute encore et
encore, sans se lasser. Les petits bonus (comme le clip de The last wig
et Under the trampoline, the movie) sont, quant à eux, des bijoux de
décalage et d’ironie. Que de cadeaux ! On aime ça. Alors, bien entendu,
on en redemande.
Valentin Morisseau